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关于奥朗德的法语讲话稿

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篇一:

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Mes chers compatriotes,

C’est un message de confiance et de volonté que je vous adresse ce soir en vous présentant mes v?ux pour la nouvelle année. Je sais les difficultés que nous rencontrons, je les mesure chaque jour et je pense ce soir aux familles qui s’inquiètent pour l’avenir de leurs enfants face au ch?mage et parfois même face à l’exclusion. Et je veux en finir avec le dénigrement et le découragement.

La France, c’est un grand pays ; elle est la cinquième puissance économique du monde. La France, elle prend ses responsabilités chaque fois que la paix est menacée, grace à l’intervention de nos soldats en Afrique, en Irak, et je veux les saluer partout où ils se trouvent ; ils font honneur à leur drapeau.

La France, c’est une diplomatie active, qui cherche inlassablement la solution à des conflits comme en Ukraine où je me suis impliqué personnellement, ou au Proche-Orient. La France, elle fait avancer l’Europe. C’est elle qui a porté la priorité de la croissance avec le plan d’investissement de 315 milliards d’euros, qui va être lancé dès 2015 par la Commission européenne.

La France, elle est reconnue pour ses innovations, pour sa culture, pour le talent de ses

entrepreneurs, de ses créateurs, de ses chercheurs. Elle a été honorée cette année par deux prix Nobel.

Nous avons donc toutes les raisons d’avoir confiance en nous mais à une condition : avancer, faire preuve d’audace, refuser le statu quo, écarter la régression. J’ai fait le choix de l’avenir tout en restant fidèle aux valeurs de la République et à notre modèle social.

La France, ce n’est pas une nostalgie, c’est une espérance. Mon devoir, avec le gouvernement de Manuel VALLS, c’est de tout faire, tout entreprendre pour préparer la France de demain, de tout donner pour notre pays.

Je crois à la persévérance, à la constance, au travail dans la durée. L’année 2014 fut une année rude, jalonnée d’épreuves de toutes sortes. J’ai tenu bon et suivi fermement le cap que j’avais fixé.

Le pacte de responsabilité, je l’avais annoncé en début d’année devant vous ; il entre en application dès demain matin. Les entreprises, les travailleurs indépendants verront leurs charges baisser, il n’y aura plus aucune cotisation patronale pour un salarié payé au SMIC. Aux entreprises maintenant d’embaucher et d’investir. C’est le sens du mot ? responsabilité ? car notre obligation, j’allais dire notre obligation commune, c’est la lutte contre le ch?mage. De grandes réformes ont également été menées tout au long de l’année qui s’achève. Ainsi à partir du 1er janvier, demain, la pénibilité au travail sera enfin prise en compte pour le calcul des droits à la retraite ; le système devra être rendu le plus simple possible pour les

entreprises, j’y veillerai personnellement, en concertation avec les partenaires sociaux qui eux-mêmes se sont engagés dans une négociation essentielle dont l’enjeu est de moderniser le dialogue social dans notre pays.

De même, la réforme territoriale, celle qui avait été mille fois annoncée, mille fois abandonnée, elle a été adoptée en moins de six mois. Et l’année prochaine, vous serez amenés à désigner les élus de ces futures collectivités. Ce sera, quel que soit votre choix, plus d’efficacité et moins de dépenses.

La France est donc capable de se transformer et je sais que vous y êtes prêts. Et c’est ce que nous allons faire encore en 2015. D’abord avec la loi que va présenter le ministre de

l’Economie, Emmanuel MACRON, dès le mois de janvier. Elle va libérer les initiatives, casser les rentes, libérer les énergies, l’activité, développer l’emploi, simplifier la vie des entreprises tout en protégeant les salariés. Ce sera un coup de jeune pour notre société parce que cette loi, elle est surtout destinée à la jeunesse.

La jeunesse, ce sera toujours ma priorité, avec des moyens supplémentaires pour lutter contre les inégalités scolaires, avec des jeunes professeurs mieux formés, avec le lancement d’un grand plan numérique à l’école, parce que je veux que la France soit le premier pays d’Europe en matière d’utilisation des nouvelles technologies. Ce sera un formidable outil de connaissance et aussi de justice sociale. Car la France, elle n’est forte que si elle est juste.

Aussi, en 2015, sera supprimée – je m’y étais engagé – la première tranche de l’imp?t sur le revenu ; les allocations familiales seront désormais modulées en fonction des ressources ; l’accompagnement des personnes agées sera amélioré ; l’accès aux soins sera facilité sans que soit mise en cause la liberté des professionnels de santé.

Mais nous devons aussi être capables de nous réunir sur des sujets de société les plus difficiles, j’allais dire les plus intimes : je pense à la fin de vie et au droit de mourir dans la dignité. Je souhaite qu’en 2015, le Parlement puisse adopter une loi consensuelle qui contribue à l’apaisement des souffrances et prenne en compte la volonté des malades.

Mes chers compatriotes, la France avancera donc l’année prochaine, dans tous les domaines et pour tous. C’est le combat que j’ai engagé. Ce combat, je le mènerai jusqu’au bout, contre les conservatismes – et ils sont nombreux –, contre les populismes – et ils sont dangereux. Face au ch?mage, c’est en faisant preuve d’initiative que nous réussirons et non en nous figeant ou en nous isolant du reste du monde. Ecartons les discours qui trompent et qui abusent le peuple.

Avec l’Europe, ce n’est pas en cassant ce qui existe ou en prétendant sortir de la zone euro que nous convaincrons, c’est en redressant notre propre compétitivité, c’est en mobilisant tous les leviers économiques pour nous écarter de la stagnation en Europe et c’est en donnant une assise démocratique à la zone euro.

Et devant les menaces qui montent et qui inquiètent, qui s’appellent terrorisme,

communautarisme, fondamentalisme, ce n’est pas en nous divisant, en stigmatisant une religion, en cédant à la peur que nous nous protégerons, c’est en défendant fermement nos règles communes : la la?cité, l’ordre républicain, la sécurité des personnes, la dignité de la femme. C’est quand la France oublie ses principes qu’elle se perd, qu’elle se noie. Là est le déclin, le seul qui nous menace, c’est celui de l’abandon. C’est déjà arrivé dans l’histoire, dans l’histoire en France comme en Europe, ne l’oublions jamais. Et c’est pourquoi je fais de la lutte contre le racisme et contre l’antisémitisme une grande cause nationale.

De même, nous devons nous retrouver à travers l’engagement, c’est une vertu pour la Nation, c’est ce qui nous rassemble dans une même patrie. Le service civique sera donc élargi à tous les jeunes, dans toute leur diversité, tous les jeunes qui en feront la demande.

2015, mes chers compatriotes, ce sera une année essentielle aussi et j’allais dire avant tout pour la planète. La France va accueillir la conférence sur le climat en décembre prochain. Elle rassemblera tous les chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier. C’est une magnifique opportunité pour nous rassembler d’abord nous-mêmes au-delà de nos différences, pour mettre en commun ce que nous avons de meilleur, pour redonner du sens au progrès. La France, elle doit être exemplaire – elle l’est – avec la loi sur la transition énergétique qui a déjà été votée par l’Assemblée nationale, avec la loi sur la biodiversité.

La France, elle a été capable il y a maintenant 70 ans, de réunir une grande conférence pour les droits universels de l’homme. Maintenant, nous devons entra?ner le monde pour qu’il puisse adopter à son tour une déclaration pour les droits de l’humanité pour préserver la planète. Et je ferai tout pour qu’à Paris, en 2015, la conférence soit un succès, parce que je veux que lorsque nos enfants nous interrogeront ou nos petits-enfants, sur ce que nous avons été capables de faire en 2015, nous puissions être fiers et leur dire que nous avons contribué à préserver la planète toute entière.

Mes chers compatriotes de métropole, d’outre-mer ou qui vivent à l’étranger, tels sont les v?ux que je forme pour l’année qui s’ouvre. 2015 doit être une année d’audace, d’action et de solidarité. Et j’ai une pensée particulière pour les plus fragiles ce soir, pour les personnes seules, pour les démunis et pour toutes les victimes des drames qui se sont produits ces derniers mois.

Mais mon message, c’est celui de la confiance ; confiance en nous, confiance dans toutes les forces de notre pays, confiance dans notre vitalité et c’est pourquoi je peux dire ce soir : vive la République et vive la France.

篇二:

"Les Franais en ce 6 mai viennent de choisir le changement en me portant à la présidence de la République. Je mesure l'honneur qui m'est fait et la tache qui m'attend. Devant vous, je m'engage à servir mon pays avec le dévouement et l'exemplarité que requiert cette fonction.

J'en sais les exigences, et à ce titre j'adresse un salut républicain à Nicolas Sarkozy qui a dirigé la France pendant cinq ans et qui mérite à ce titre tout notre respect. J'exprime ma profonde gratitude à toutes celles et à tous ceux qui ont, par leurs suffrages, rendu cette victoire possible.

Beaucoup attendaient ce moment depuis de longues années. D'autres, plus jeunes, ne l'avaient jamais connu, certains avaient eu tant de déceptions, les mêmes tant de souvenirs cruels. Je suis fier d'avoir été capable de redonner espoir. J'imagine ce soir leur émotion, je la partage, je la ressens et cette émotion doit être celle de la fierté, de la dignité, de la responsabilité.

Le changement que je vous propose, il doit être à la hauteur de la France, il commence maintenant. Aux électeurs, et ils sont nombreux, qui ne m'ont pas accordé leurs suffrages, qu'ils sachent bien que je respecte leurs convictions et que je serai le président de tous. Ce soir, il n'y a pas deux France qui se font face, il n'y a qu'une seule France, qu'une seule Nation unie dans le même destin.

Chacune et chacun dans la République sera traité à égalité de droits et de devoirs. Aucun enfant de la République ne sera laissé de cté, abandonné, relégué, discriminé. La promesse de la réussite sera honorée pour l'accomplissement de chacun, pour sa vie et son destin personnel. Trop de fractures, trop de blessures, trop de ruptures, trop de coupures ont pu séparer nos concitoyens, c'en est fini.

Le premier devoir du président de la République, c'est de rassembler et d'associer chaque citoyen à l'action commune pour relever les défis qui nous attendent, et ils sont nombreux et ils sont lourds : le redressement d'abord de notre production pour sortir notre pays de la crise, la réduction de nos déficits pour matriser la dette, la préservation de notre modèle social pour assurer à tous le même accès aux services publics, l'égalité entre nos territoires - je pense aux quartiers de nos villes et aux départements ruraux.

La priorité (est) dans l'école de la République qui sera mon engagement, les exigences environnementales, la transition écologique que nous devons accomplir, la réorientation de l'Europe, pour l'emploi, pour la croissance, pour l'avenir.

urd'hui même où les Franais m'ont investi président de la République, je demande à être jugé sur deux engagements majeurs : la justice et la jeunesse. Chacun de mes choix, chacune de mes décisions se fondera sur ces seuls critères : est-ce juste et est-ce vraiment pour la jeunesse ?

Et quand au terme de mon mandat, je regarderai à mon tour ce que j'aurai fait pour mon pays, je ne me poserai que ces seules questions : est-ce que j'ai fait avancer la cause de l'égalité et est-ce que j'ai permis à la nouvelle génération de prendre toute sa place au sein de la République ?

J'ai confiance en la France, je la connais bien. J'ai pu dans cette France-là que j'ai visitée, que j'ai rencontrée, mesurer à la fois les souffrances, les difficultés de bien trop nombreux de nos concitoyens.

En même temps, j'ai pu relever tous les atouts, toutes les forces, toutes les chances de notre pays. Je nous sais capable, nous, peuple de France, de surmonter les épreuves, de nous redresser. Nous l'avons toujours fait, nous avons toujours surmonté les épreuves, nous y réussirons encore pour les cinq ans qui viennent.

Les valeurs de la République, la Liberté, l'Egalité, la Fraternité, la dignité même, l'égalité entre les hommes et les femmes, la lacité, tout cela, c'est autant de leviers pour nous permettre d'accomplir la mission qui est la mienne.

J'ai évoqué, tout au long de ces derniers mois, le rêve franais, il est notre histoire, il est notre avenir, il s'appelle tout simplement le progrès. La longue marche pour qu'à chaque génération nous vivions mieux, ce rêve franais qui est celui que vous partagez tous, donner à nos enfants une vie meilleure que la notre, c'est ce rêve franais que je vais m'efforcer

d'accomplir pour le mandat qui vient de m'être confié.

Aujourd'hui même, responsable de l'avenir de notre pays, je veux dire aussi que l'Europe nous regarde. Et au moment où le résultat a été proclamé, je suis sr que dans bien des pays européens, a a été un soulagement, un espoir, l'idée qu'enfin l'austérité ne pouvait plus être une fatalité.

C'est la mission qui désormais est la mienne, donner à la construction européenne une dimension de croissance, d'emploi, de prospérité, d'avenir et c'est ce que je dirai le plus tt possible à nos partenaires européens, et d'abord à l'Allemagne au nom de l'amitié qui nous lie et au nom de la responsabilité qui nous est commune.

Chers concitoyens, nous ne sommes pas n'importe quel pays de la planète, n'importe quelle nation du monde. Nous sommes la France et, président de la République, il me reviendra de porter les aspirations qui ont toujours été celles du peuple de France, la paix la liberté, le respect, la capacité de donner aux peuples le droit aussi de s'émanciper de dictatures ou d'échapper aux règles illégitimes de la corruption.

Et bien oui, tout ce que je ferai le sera aussi au nom des valeurs de la République, partout dans le monde.

Le 6 mai va être une grande date pour notre pays, un nouveau départ pour l'Europe, une nouvelle espérance pour le monde. Voilà le mandat que vous m'avez confié, il est lourd, il est grand, il est beau. J'aime mon

pays, j'aime les Franais et je veux qu'entre nous il y ait cette relation, celle qui permet tout et qui s'appelle la confiance.

Avant de vous quitter, je veux saluer tous ceux qui m'ont permis d'être ce que je suis aujourd'hui, ma famille, ma compagne, mes proches, tout ce qui fait la force d'me d'un homme au moment où il brigue une grande responsabilité.

Là, au moment où je vais l'exercer, je salue aussi la force politique, le mouvement que j'ai dirigé. Je suis socialiste, j'ai toujours voulu le rassemblement de la gauche, mais plus largement le rassemblement des républicains et je salue les humanistes qui ont permis aussi notre victoire ce soir.

Enfin, je salue mon département de la Corrèze. Je vous dois tout, vous m'avez toujours apporté vos suffrages. Et encore, pour cette élection, je pense que vous serez le département qui m'a donné le plus (...). Je salue la ville de Tulle que j'ai dirigée, vous m'avez permis dans la légitimité des suffrages de pouvoir convaincre aujourd'hui tous les Franais.

Je suis au service de la France et je suis mobilisé dès à présent pour réussir le changement. Telle est ma mission, tel est mon devoir, servir, servir la République, la France, au-delà de nous-mêmes, servir les valeurs que dans cette élection j'ai portées et qui auront à être entendues ici en France et partout en Europe et dans le monde.

Vive la République et vive la France."

篇三:

Un Président qui, d’abord, respecte les Fran?ais, qui les considèrent. Un Président qui ne veut pas être Président de tout, chef de tout et, en définitive, responsable de rien.

Moi, Président de la République, je ne serai pas chef de la majorité. Je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Elysée.

Moi, Président de la République, je ne traiterai pas mon premier ministre de collaborateur.

Moi, Président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti, dans un h?tel parisien.

Moi, Président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante. Je ne nommerai pas les membres du parquet, alors que l’avis du Conseil Supérieur de la Magistrature n’a pas été dans ce sens.

Moi, Président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les Directeurs des cha?nes de télévision publiques. Je laisserai cela à des instances indépendantes.

Moi, Président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire.

Moi, Président de la République, j’aurai aussi à c?ur de ne pas avoir un statut pénal du chef de l’Etat. Je le ferai réformer, de fa?on à ce que, si des actes antérieurs à ma prise de fonction venaient à être contestés, je puisse, dans certaines conditions, me rendre à la convocation de tel ou tel magistrat, ou m’expliquer devant un certain nombre d’instances.

Moi, Président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire. Autant de femmes que d’hommes.

Moi, Président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêt.

Moi, Président de la République, les ministres ne pourront pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local parce que je considère qu’ils devraient se consacrer pleinement à leur tache.

Moi, Président de la République, je ferai un acte de décentralisation parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d’un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés.

Moi, Président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats et que nous puissions avoir régulièrement une discussion pour savoir ce qui relève de la loi ou ce qui relève de la négociation.

Moi, Président de la République, j’engagerai de grands débats. On a évoqué celui de l’énergie. Il est légitime qu’il puisse y avoir sur ces questions-là de grands débats citoyens.

Moi, Président de la République, j’introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives de 2017 car je pense qu’il est bon que l’ensemble des sensibilités politiques soit représenté.

Moi, Président de la République, j’essayerai d’avoir de la hauteur de vue pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions. En même temps, je ne m’occuperai pas de tout et j’aurai toujours le souci de la proximité avec les Fran?ais.